5 choses à savoir sur l’avortement et l’interruption volontaire de grossesse

L'avortement est un sujet souvent controversé et suscite de nombreux débats dans la société. Il s'agit de l'interruption volontaire d'une grossesse avant que le fœtus ne soit viable, c'est-à-dire avant la 22e semaine de gestation. La législation entourant l'avortement varie d'un pays à l'autre, certains l'autorisant dans certaines circonstances, tandis que d'autres l'interdisent totalement.

En France, la loi Veil de 1975 a dépénalisé l'avortement. Aujourd'hui, l'avortement est autorisé jusqu'à 12 semaines de grossesse, et au-delà dans certaines situations médicales ou sociales spécifiques. La prise d'une pilule contraceptive ne permet pas toujours d'éviter une grossesse non désirée.

Différentes méthodes d'avortement

L'IVG instrumentale

L'IVG instrumentale est une méthode d'avortement qui nécessite une intervention chirurgicale. Elle peut-être réalisée par le biais d'une aspiration ou d'un curetage. Cette méthode est généralement pratiquée en début de grossesse et nécessite une anesthésie locale ou générale.

L'IVG médicamenteuse

L'IVG médicamenteuse consiste à prendre des médicaments pour provoquer l'interruption de la grossesse. Cette méthode peut-être utilisée jusqu'à 7 semaines de grossesse et est généralement réalisée sous surveillance médicale.

Risques et effets secondaires de l'avortement

Risques physiques

L'avortement peut entraîner certains risques physiques, tels que des saignements excessifs, des infections, des perforations utérines ou des complications liées à l'anesthésie. Il est important de consulter un professionnel de santé compétent et de suivre les recommandations médicales pour minimiser ces risques.

Risques psychologiques

Certaines femmes peuvent ressentir de la culpabilité, de la tristesse ou de l'anxiété après avoir avorté. Il est essentiel de bénéficier d'un soutien psychologique adéquat pour faire face à ces émotions.

L'avortement dans le monde

Les législations concernant l'avortement varient considérablement d'un pays à l'autre. Dans certains pays, l'avortement est totalement interdit, ce qui expose les femmes à des risques pour leur santé et leur sécurité. Dans d'autres pays, l'avortement est autorisé dans certaines conditions, tandis que dans d'autres, il est plus accessible. Il est crucial de promouvoir l'accès à des services d'avortement sécurisés et légaux dans le monde entier afin de garantir les droits reproductifs des femmes.

En faveur de l'avortement :

  • Canada : L'avortement est légal sans restriction depuis 1988.
  • Pays-Bas : L'avortement est légal jusqu'à 24 semaines de grossesse.
  • Suède : L'avortement est légal jusqu'à 18 semaines de grossesse.
  • France : L'avortement est légal jusqu'à 12 semaines de grossesse, avec des exceptions jusqu'à 14 semaines.
  • Uruguay : L'avortement est légal jusqu'à 12 semaines de grossesse.
  • Avec des lois plus restrictives :

  • Irlande : L'avortement était illégal jusqu'en 2018, mais suite à un référendum, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est maintenant légale jusqu'à 12 semaines de grossesse.
  • Pologne : L'avortement est légal en cas de danger pour la vie de la mère, de grave malformation du fœtus ou de viol.
  • Chili : L'avortement était totalement interdit jusqu'en 2017, mais il est maintenant autorisé dans certains cas, notamment en cas de danger pour la vie de la mère, de malformation fœtale grave ou de viol.
  • États-Unis : La législation varie d'un État à l'autre, certains permettant un accès plus large à l'avortement et d'autres imposant des restrictions plus strictes.